Laing était un psychiatre mondialement connu. Sa part de folie, selon ses amis et collègues, lui donnait une intuition extraordinaire. Il pouvait lire les gens avec une précision désarmante.
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Son hypersensibilité l’a poussé vers l’alcool et a contribué à faire de sa vie personnelle un échec sur le plan amoureux et familial. Il n’a pas su rendre ses femmes et ses enfants heureux. Sauf dans les dernières années où il a su vivre avec une femme une histoire douce et tranquille qui lui a fait comprendre quels étaient pour lui les ingrédients du bonheur et de la paix. Vivre avec l’autre sans vouloir le changer… et se changer. |
Sa dernière femme, Sue Sunkel, 57 ans, le psychothérapeute d’origine allemande qui a donné naissance à un neuvième enfant disait de lui : «Il avait le don d’être ouvert, d’être honnête. Je n’avais jamais rencontré quelqu’un comme lui. Il n’a pas senti le besoin de vous changer. Il n’avait pas peur de la douleur des gens, il était ouvert à elle et ouverte à la sienne « .
Comme toujours on apprend de ses échecs et de ses souffrances. Dans cette extrait vidéo (que vous pouvez peut-être par chance essayer de trouver en entier, Ronald Laing nous explique que l’amour vrai est un remède à l’addiction.
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Jean-Pierre Bernadaux, webmestre.
