On peut avoir un mental affectif de « bébé » et aimer la sexualité.

Sexualité et cerveau (article de Serge Ginger(1)

Sexualité et cerveau. Ce n’est pas parce qu’on est boulimique qu’on n’est pas intéressé par la sexualité, bien au contraire. Ce mois-ci nous avons choisi de vous présenter une conférence de Serge Ginger (psychologue et co-fondateur de l’Ecole Parisienne de Gestalt avec Anne Ginger) sur les liens qui existent entre la sexualité et le cerveau. Saviez-vous par exemple qu’il existe un cerveau féminin et un cerveau masculin?

On peut avoir un mental affectif de « bébé » (comme c’est généralement le cas des personnes boulimiques et se rendre compte qu’on a un corps d’adulte avec des besoins d’adulte, parmi lesquels la sexualité, justement…{/xtypo_quote_right}C’est le titre de la conférence de Serge Ginger à laquelle nous avons assisté et que nous avons choisi de vous transcrire mot pour mot afin de lui conserver son caractère très « vivant ». Même si cette conférence renvoie à des données très scientifiques, vous n’avez pas besoin d’être scientifique pour la comprendre.Mais accrochez-vous, cela en vaut la peine. Vous apprendrez des choses vraiment essentielles sur l’organe de nos pensées, de nos humeurs, de nos sensations et de notre sexualité.

 L’épigénèse du cerveau

Au cours de cette brève communication, j’ai délibérément choisi de me centrer sur les aspects neurobiologiques soulignés par les recherches contemporaines, parfois insuffisamment connues. Cela ne sous-estime en rien l’importance des aspects psychologiques et sociaux mieux connus et n’implique aucun déterminisme rigide puisqu’on peut même intervenir sur l’expression génique par la psychothérapie ou l’éducation [1] .

Par ailleurs, il va de soi que les différences individuelles sont souvent plus importantes que les différences de genre. Ces dernières ont cependant un poids statistique indiscuté, qui apparaît dans les très nombreuses études scientifiques internationales et dans plusieurs méta-analyses [2] , portant souvent sur des milliers d’études.C’est l’éternelle question : Nature et Culture — et leur intrication permanente tout au long de la vie. Comme le rappelait Jean Rostand, n’oublions jamais qu’« il est dans la nature de l’Homme de lutter contre la Nature».L’épigénèse du cerveau, c’est-à-dire son développement en fonction de l’environnement culturel, a notamment été souligné dans l’ouvrage classique de Jean-Pierre Changeux : L’Homme neuronal (1983). Ainsi, on vient encore de confirmer récemment par les techniques d’imagerie cérébrale que la surface du cortex représentant la main gauche s’élargit chez les violonistes, tandis que les aires d’orientation spatiale se développent chez les chauffeurs de taxi. On sait aujourd’hui que la plasticité du cerveau se maintient jusqu’à un âge très avancé.

Il n’en reste pas moins que le comportement extérieur et le vécu intérieur des hommes et des femmes est largement conditionné par des dispositions préexistantes de nature biologique, sur lesquelles viennent se greffer les influences éducatives et culturelles. Nous y reviendrons tout à l’heure.

Nous allons donc évoquer tout d’abord les résultats de nombreuses recherches scientifiques portant sur des échantillons statistiques significatifs, pour souligner les différences sensibles de fonctionnement du « cerveau féminin » et du « cerveau masculin » — sans perdre de vue qu’on estime qu’il y a environ 20 % d’hommes qui disposent d’un cerveau de type « féminin » (ce qui n’est pas négligeable) et 10 % de femmes qui fonctionnent avec un cerveau plutôt « masculin ».

Les Queers

De plus, il va de soi que cette dichotomie en deux genres est un peu simpliste, au moment où la théorie « Queer », développée aux Etats-Unis, notamment par Judith Butler [3] , et reprise en France, en 1999, par Marie-Hélène Bourcier [4] , soutient le principe qu’il y a une multiplicité de genres : de nombreuses variantes d’hétérosexuels, des bisexuels, des gays et des lesbiennes de toutes catégories, des transsexuels, et donc finalement, pas de genre typiquement féminin ou masculin [5] . Mais je ne succomberai pas à la dernière mode : je préfère dénoncer l’idéologie dominante de ces dernières années qui voudrait gommer les différences naturelles, nécessaires et enrichissantes, au profit d’une mythique « égalité des sexes », d’une mode « unisexe », non seulement vestimentaire, mais aussi psychologique, éducative, parentale, sociologique et politique. Il n’est pas sûr qu’il incombe au père de langer le bébé et la mère de réparer le moteur de la voiture. Il ne s’agit pas, bien entendu, de postuler une supériorité de l’un ou l’autre sexe, dans un machisme ou un féminisme obsolètes, mais de constater la richesse et surtout la complémentarité des deux approches. On sait que toute l’évolution biologique va dans le sens d’une dissymétrie croissante des êtres : haut/bas, avant/arrière, droite/gauche, de même que l’évolution sociologique tend vers un partage croissant des responsabilités et des spécialisations, distinguant le boulanger du maçon, l’ophtalmologiste du cardiologue.

Je prendrai donc en compte les études statistiques, basées sur la distinction traditionnelle de deux genres — laquelle concerne, en fait, plus de 90 % de la population.

Cerveau gauche et cerveau droit

Tous les chercheurs en neurosciences sont d’accord aujourd’hui pour considérer que: • le cerveau gauche est plus développé chez les femmes• et le cerveau droit, chez les hommes — contrairement à ce que pense encore le grand public (voire même certains thérapeutes !) [6] et cela sous l’influence directe des hormones sexuelles (testostérone, œstrogènes, etc.).Ainsi, la femme est plus portée sur le partage verbal et la communication, tandis que l’homme est centré sur l’action et la compétition.
Par ex., dès l’école maternelle, sur 50 minutes de classe, les filles parlent 15 min et les garçons, 4 min — soit 4 fois moins [7] . Tandis que les garçons sont turbulents 10 fois plus (5 min au lieu de 30 sec).

À l’âge de 9 ans, les filles présentent, en moyenne, 18 mois d’avance verbale sur les garçons. À l’âge adulte, les femmes téléphonent en moyenne, 20 min par appel… contre 6 min pour les hommes. La femme a besoin de partager ses idées, ses sentiments, ses émotions, tandis que l’homme contrôle et retient les siens: il transmet des informations et cherche des solutions… et la femme ne se sent pas « écoutée » !

En résumé, la femme est moins émotive mais elle s’exprime davantage alors que l’homme est, en réalité plus émotif, mais il n’exprime pas ses émotions — ce qu’il importe de ne jamais perdre de vue, tant dans la vie conjugale qu’en psychothérapie.

L’orientation

• La femme est orientée dans le temps (cerveau gauche) ;

• L’homme est orienté dans l’espace (cerveau droit) : l’avantage des hommes dans les tests de rotation spatiale à trois dimensions est spectaculaire, dès l’enfance [8].
• La femme « se repère » d’après des objets et des signes concrets : l’avantage des femmes dans les tests de remémoration et dénomination d’objets est très net.

• L’homme s’oriente dans une direction abstraite: il peut «couper par un raccourci», pour retrouver sa voiture ou son hôtel. Il « sent » la direction intuitivement, mû par une sorte de boussole intérieure.

Les organes des sens

Globalement, la femme est beaucoup plus sensible [9]:
Son ouïe est plus développée (d’où l’importance des mots doux, du timbre de la voix, de la musique)
Son sens du toucher: les femmes possèdent jusqu’à 10 fois plus de récepteurs cutanés pour le contact ; l’ocytocine et la prolactine (hormones de l’attachement et des câlins) multiplient leur besoin de toucher et d’être touchées;
Son olfaction est plus fine: jusqu’à 100 fois, à certaines périodes du cycle.
Son OVN (organe voméro-nasal, véritable sixième sens chimique et relationnel) perçoit les phéromones — qui traduisent plusieurs formes d’émotions : désir sexuel, colère, crainte, tristesse…Il serait aussi plus sensible chez les femmes (serait-ce là ce qu’on appelle «l’intuition»).
Quant à la vue, elle est davantage développée — et érotisée — chez l’homme (d’où son intérêt et son excitation par les vêtements, le maquillage, les bijoux, l’érotisation du nu, son attirance pour les revues pornos…). Cependant, la femme dispose d’une meilleure mémoire visuelle (reconnaissance des visages et rangement des objets).

Pourquoi ces différences ?

Les chercheurs expliquent ces nombreuses différences biologiques fondamentales entre hommes et femmes par la sélection naturelle tout au long de plus d’un million d’années de l’évolution de l’espèce humaine [10] . Cette évolution adaptative aurait modelé nos cerveaux et nos organes des sens, à travers l’action conjuguée des hormones et des neurotransmetteurs :

L’homme s’est adapté à la chasse sur de grands espaces (ainsi qu’à la guerre entre clans et tribus) impliquant une poursuite muette du gibier pendant plusieurs jours, puis le retour vers la grotte (sens de l’orientation). Peu d’échanges verbaux : on a calculé, qu’au cours de toute sa vie, un homme préhistorique n’avait rencontré que 150 personnes environ.
• Le cerveau de la femme, pendant ce temps, s’est adapté à l’élevage de sa progéniture et au partage verbal, dans le cadre restreint de la grotte ;Ainsi, sur le plan biologique, les hommes sont programmés pour la compétition, les femmes pour la coopération.On voit que l’accompagnement psychothérapeutique de personnes en difficulté est une tâche biologiquement féminine [11] !Ces orientations seraient donc liées à la biologie (hormones et neurotransmetteurs). Elles se constituent dès les premières semaines de la vie intra-utérine et sont relativement peu conditionnées par l’éducation ou la culture.

Hérédité et acquis

En chiffres arrondis, les chercheurs considèrent aujourd’hui que notre caractère est : • pour 1/3 héréditaire : chromosomes du noyau de la cellule + hérédité mitochondriale provenant de la mère ; pour 1/3 congénital, acquis notamment pendant les toutes premières semaines de la vie intra-utérine ; l’embryon est féminin pendant les premiers jours [12] , et la masculinité est une lente conquête, hormonale et éducative. Ainsi, la fille n’est pas un garçon qui a perdu son pénis (comme le supposait Freud), mais le garçon est une fille qui a gagné un pénis. (L’envie de pénis est une hypothèse non vérifiée par l’expérience : ainsi, chez les transsexuels, on trouve cinq fois plus d’hommes désirant devenir une femme, que de femmes voulant devenir un homme…).

Pendant la guerre, il naît deux fois plus d’homosexuels mâles (stress de la mère perturbant son équilibre hormonal intra-utérin) [13] .

Les parts héréditaire et congénitale semblent importantes : ainsi, chez les vrais jumeaux garçons, si l’un est homosexuel, l’autre l’est aussi dans 50 à 65 % des cas ; chez les faux jumeaux, on ne le constate que dans 25 à 30 % des cas, soit deux fois moins souvent — mais cependant 5 fois plus que dans la population générale.

Ainsi, on pourrait prédire l’homosexualité dès l’âge de 1 à 2 ans dans de nombreux cas (Le Vay, 1993).
• pour 1/3 acquis : bain culturel, éducation, exercice ou entraînement, circonstances fortuites… ou psychothérapie !

Pour de nombreuses aptitudes ou prédispositions — telles que l’intelligence, le don pour la musique, le sport, et même l’optimisme [14] — on retrouverait ces trois tiers (héréditaire, acquis in utero, acquis pendant la vie), dans des proportions d’ailleurs légèrement variables.

Selon que l’on ait hérité de gênes pessimistes ou optimistes, on pourrait formuler les résultats de ces recherches de diverses manières :
• « notre caractère est prédéterminé dès la naissance aux 2/3 environ »
• ou bien : « notre caractère se construit aux 2/3 pendant la vie, à partir de la conception ».

Les hormones

Lorsqu’on pose un ballon par terre, les garçons shootent ; les filles le ramassent et le serrent contre leur cœur. Cela semble indépendant de l’éducation et de la culture, et donc directement lié à nos hormones.

La testostérone (hormone du désir, de la sexualité et de l’agressivité, autrement dit hormone de la « conquête » — militaire ou sexuelle) développe [15] :
• La force musculaire (40 % de muscles chez l’homme, contre 23 % chez la femme)
• La vitesse de réaction et même l’impatience (92 % des conducteurs qui klaxonnent à un feu rouge sont des hommes !) ;
• L’agressivité, la compétition, l’instinct de domination (le mâle dominant engendre et maintient la qualité de l’espèce)
• L’endurance et la ténacité ;
• La cicatrisation des blessures ; la barbe et la calvitie ;
• Le côté droit du corps (membres, doigts, stries digitales — au 4e mois du fœtus)
• La vision de loin (« téléobjectif », pour repérer les animaux) ;
• Le lancer de précision ;
• L’orientation dans l’espace (pour ramener le produit de la chasse jusqu’à la grotte)
• Le goût pour l’aventure, les expériences nouvelles et le risque (les génies, tout comme les fous, sont le plus souvent des mâles) ;
• L’attrait pour une femelle jeune à protéger (et surtout, susceptible d’engendrer).

Les œstrogènes

développent :
• Les mouvements de précision : la femme peut plier facilement chaque doigt séparément (Kimura, 1999) ; elle est très supérieure à divers tests de dextérité ;
• Le côté gauche du corps… et les stries digitales du pouce gauche (Kimura, 1999)
• La graisse (protection et réserve pour le bébé) : 25 % de graisse chez la femme, contre 15 % chez l’homme ;
• La mémoire verbale (les noms) et la mémoire de localisation des objets ainsi que la vision de près (« grand angle » pour repérer sa progéniture et toute intrusion étrangère)
• L’ouïe : l’éventail des sons perçus est beaucoup plus large et les femmes chantent juste, six fois plus souvent que les hommes (Durdeen, 1983) ; leur reconnaissance des sons est bien meilleure (entendre et reconnaître son bébé) ;
• Elle reconnaît et nomme les couleurs avec plus de précision (c’est le chromosome X qui est porteur des cônes, nécessaires à la vision des couleurs) ;
• Son odorat est développé jusqu’à 100 fois plus, à certaines périodes du cycle ;
• L’attrait pour un mâle dominant, fort et expérimenté, socialement reconnu (donc moins jeune, mais susceptible de la protéger).

Pour conclure

Les nombreuses recherchent contemporaines en neurosciences confirment ainsi et précisent certaines données traditionnelles bien connues.Elles orientent en outre le travail quotidien en psychothérapie (ou en counseling) ainsi, bien entendu, que le travail d’accompagnement de couples :Voici maintenant, pour terminer ce bref exposé, quelques exemples concrets de l’impact des neurosciences.Elles encouragent ainsi les psychothérapeutes à :
• écouter patiemment une femme qui se plaint, plutôt que tenter de l’aider à résoudre ses problèmes (attitude du mâle, trop orientée vers l’action : au lieu de la « materner », il devient son « père » !) ;
• Souligner à la femme l’importance érotique du regard chez l’homme ;
• Souligner à l’homme l’importance de l’ambiance sonore et olfactive pour sa compagne, l’effet érotique de la musique et de la voix, la richesse du partage par la parole ;
• Stimuler les malades : ils guérissent plus vite lorsqu’ils sont près d’une fenêtre, (ouverte sur le monde) et , stimuler les personnes âgées (une retraite passive induit un vieillissement rapide) ;
• Exploiter en psychothérapie les liens intimes et réciproques entre les deux pulsions fondamentales : sexualité et agressivité (gérés notamment par l’hypothalamus et par la testostérone) ;
• Traiter avec prudence les souvenirs d’abus sexuels de la première enfance : en effet, le souvenir d’une scène, qu’elle soit réelle ou imaginaire, présente la même localisation cérébrale et génère les mêmes processus mentaux (40 % de faux souvenirs — inconsciemment reconstruits, à partir de craintes ou de désirs).
• Mobiliser les lobes frontaux, siège de la responsabilité et de l’autonomie (dire « non ») — d’où la richesse de la thérapie paradoxale.Enfin, quelques remarques et rappels :
• Faire l’amour accélère la cicatrisation des plaies (testostérone) ;
• Les thérapies psychocorporelles permettent de mobiliser les circuits neurologiques : mouvement > cerveau droit > zones limbiques > émotion > inscription (encodage durable) > thérapies verbales ;• Une émotion est nécessaire pour mémoriser ; une verbalisation après coup permettra le rappel ultérieur du souvenir ;
• La mémorisation à long terme s’effectue, en grande partie, pendant le rêve : d’où, en cas de traumatisme psychique (attentat, viol, catastrophe), l’intérêt d’un debriefing en urgence, avant le premier rêve (« SAMU-Gestalt » : Ginger, 1987) ;
• On déplore 10 fois plus de tentatives de suicide chez les femmes (elles expriment leur émotion) mais un taux élevé de suicides réussis chez les hommes (mise en action) ;
• Les femmes parlent sans réfléchir ! Les hommes agissent sans réfléchir !
• Une femme qui n’est pas heureuse dans ses relations, a du mal à se concentrer sur son travail ; un homme qui n’est pas heureux dans son travail, a du mal à se concentrer sur ses relations.
• La femme a besoin d’intimité pour apprécier la sexualité ; l’homme a besoin de sexualité pour apprécier l’intimité. Finalement, il est indispensable de se tenir au courant des recherches en neurosciences et en génétique [16] — qui sont loin d’avoir dit leur dernier mot.Quoi qu’on en dise parfois [17] , il n’est pas indifférent en thérapie, qu’un homme reçoive une femme — ou qu’une femme reçoive un homme (Krause-Girth, 2001).Notre perception du monde est, en effet, fort différente… mais agréablement complémentaire!»

Serge Ginger (1) est un psychologue français, co-fondateur de l’École Parisienne de Gestalt et expert en neurosciences et sexualité.

 

Brève bibliographie
Aron Claude (2000) La Sexualité (Phéromones et désir). Paris : Odile Jacob. (206 p.)
Badinter Elisabeth (1992) XY, de l’identité masculine. Paris : Odile Jacob. (315 p.)
Braconnier Alain (1996) Le sexe des émotions. Paris : Odile Jacob. (210 p.)
Crépault Claude (1997)La sexoanalyse. Paris : Payot.
Cyrulnik Boris (1993) Les nourritures affectives. Paris : Odile Jacob. (244 p.), et plusieurs autres livres
• Durden-Smith & Desimone (1983) Sex and the Brain. USA. Trad. Le sexe et le cerveau. Ottawa : éd. La Presse. (270 p.)
Ginger S. et A. (1987)La Gestalt, une thérapie du contact. Paris : Hommes et Groupes. 6e éd. 2000 (535 p.). Chapitres 12 et 13 (p. 297 à 324 et 332 à 346).
Ginger Serge (1995) La Gestalt, l’art du contact. Bruxelles : Guide de poche Marabout. 5e éd. 2001 (288 p). Chap. 6 et 7 (p. 93 à 132)
Gray John (1998) Men Are from Mars, Women Are from Venus. Harper Collins (USA) Trad. Les hommes viennent de Mars ; les femmes viennent de Vénus.Paris. J’ai lu. (342 p.), puis sa longue série sur le même thème
Janov Arthur (2001) La Biologie de l’amour. Monaco : Le Rocher,(378 p.)
•• Kimura Doreen (2000) Sex and Cognition. MIT Press (USA) Trad. Cerveau d’homme, cerveau de femme ? Paris : Odile Jacob. (250 p.)
Krause-Girth Cornelia (2001) La place des femmes dans la psychothérapie (confér. à Frankfort et Paris)
• Le Vay Simon (1994) Le cerveau a-t-il un sexe ? Paris : Biblio. scientifique Flammarion (230 p.)
Magre S. et Vigier B. (2001) Développement et différenciation sexuelle de l’appareil génital, in La reproduction chez les mammifères et l’homme. Paris : Ellipses.
Pease Allan & Barbara (2001) Why Men Don’t Listen and Women Can’t Read Maps. Orion. Trad. Pourquoi les hommes n’écoutent jamais rien et les femmes ne savent pas lire les cartes routières. Paris : First éditions. (430 p.)
Plomin R. et all. (1997) Behavioral Genetics. Freeman & Company, New York.
Vincent J.D. (1986) Biologie des passions. Paris : Odile Jacob. (352 p.) et plusieurs autres.
Willer Ellen (2001) Les hommes, les femmes, etc. Bruxelles : Marabout. (190 p.)

 

 

NOTES[1] Voir par exemple : Ernest Rossi. The Psychobiology of Gene Expression, ,Norton, New York, 2002, 560 pages, appuyé sur les recherches d’un Prix Nobel.[2] Par ex. Eleanor Maccoby : The Psychology of Sex differences, 1974 (méta-analyse de 1 600 études internationales)
Richard Fabes et Nancy Eisenberg (Université de l’Arizona, USA) : méta-analyse de 250 études.[3] Judith Butler : Gender Trouble, Routledge, 1990.[4] Marie-Hélène Bourcier : Q comme Queer, Paris, 1999.[5] On peut en voir une illustration photographique saisissante dans le n° 23 du magazine Le Monde 2, du 20 juin 2004, avec un montage par ordinateur de Lawick et Müller, transformant progressivement un visage de femme en visage d’homme, et réciproquement.[6] On sait que l’hémisphère gauche est dit « scientifique » : analytique, rationnel, verbal et temporel — tandis que l’hémisphère droit est dit « artistique » : synthétique, émotionnel, non verbal et spatial. (Voir détails in Ginger S. & A. (1987). La Gestalt, une thérapie du contact. Hommes et Groupes, Paris. 6e édit., mise à jour : 2000).[7] Einstein n’a parlé qu’à l’âge de 5 ans.[8] Kimura Doreen (2000). Cerveau d’homme, cerveau de femme ?. Odile Jacob, Paris.[9] Plus « sensible » (organes des sens) mais pas plus « émotive » ![10] Sur le cadran d’une montre, 10 000 ans de civilisation sur un million d’années d’humanité seraient représentés par 1/2 minute avant midi.[11] Cf. Krause-Girth Cornelia (2001). La place des femmes dans la psychothérapie (confér. à Frankfort et Paris)[12] Magre S. et Vigier B. (2001) Développement et différenciation sexuelle de l’appareil génital, in La reproduction chez les mammifères et l’homme. Paris : Ellipses. L’émergence du mâle débute vers la 7e semaine.
« La forme fondamentale de l’espèce, c’est la femelle » in Durden-Smith J. & Desimone D. (1983). Sex and the Brain.[13] Durdeen (1983) et Le Vay (1994).[14] Cf. une célèbre étude suédoise sur les jumeaux et les travaux de Lykken et Tellegen (Minnesota University).[15] Lorsqu’elle est en concentration optimale : ni trop faible, ni trop élevée (Kimura, 1999).[16] Voir sur Internet, le méta-moteur : www. google.com — seul moyen de se tenir informé des recherches con­temporaines, non encore traduites ni publiées.[17] Il s’agit là d’un mythe, cultivé notamment par certains psychanalystes, que les recherches statistiques contemporaines ne permettent pas de confirmer.

 

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