Je suis sortie de l’enfer de la boulimie

boulimie_avril_2011

boulimie_avril_2011Je suis sortie de l’enfer de la boulimie. C’est le titre du dossier sur la boulimie paru dans le « Elle Spécial Mode » de mars 2011.

En voici le pitch. Charlotte était devenue une véritable « toxico » de la nourriture, organisant sa vie autour de ses crises compulsives sans pouvoir se soigner. Jusqu’au jour où elle fait une rencontre décisive, celle d’une thérapie de groupe qui lui a permis de se libérer de l’obsession de la nourriture mais aussi de se sentir enfin vivre.

Elle ne se souvient plus trop du moment où son enfer a commencé mais elle n’a pas oublié le jour où elle s’est vue dévorer tout ce qui lui tombait sous la main dans le frigo. Très vite elle fait le lien entre sa boulimie et « plein de petits mal-être jamais réglés », un manque de confiance en elle-même, une sensation de vide, d’être nulle.

Ce témoignage est très intéressant, parce que, pour une fois, dans un magazine grand public on relie la boulimie à un mal-être plus profond alors que, généralement, on attribue le mal-être à la boulimie.

Vous trouverez les références de cet article ci-dessous et vous verrez, en le lisant, combien le parcours de Charlotte pour s’en sortir est proche de la prise en charge thérapeutique que nous préconisons dans boulimie.fr : un travail centré sur la recherche de son identité, avec authenticité, dans l’ici et maintenant et non sur le passé.

Le passé, Charlotte en avait fait le tour pendant cinq ans avec sa psychanalyse. A la fin, dit-elle, elle sentait qu’elle avançait plus. D’ailleurs, dans la vie sociale, elle continuait à jouer le rôle de la fille parfaite et joviale tout en n’ayant que des velléités de désir sans véritable envie particulière en dehors de manger.

Une thérapie de groupe lui a servi de détonateur. Je vous laisse découvrir la manière dont elle en parle et ce qu’elle en dit. (au passage, en tapant « thérapie de groupe) dans la zone de recherche de boulimie.fr vous retrouverez un bon nombre d’articles recensés sur cette approche. Forte expérience pour Charlotte en tout cas puisqu’elle lui a permis de ressentir ses « premiers signes de vie ».

Une jeune femme qui avait fait un groupe et voulait à présent s’engager dans la thérapie me demande « Comment ça va ? ». Je lui réponds que je vais bien et je lui retourne la question. J’entends alors un blanc suivi de « …bien, merci ». Sa petite hésitation, le fait qu’elle soit boulimique et qu’elle prenne rendez-vous, me renvoient à la non congruence de ma question.

Ces signes qui se prolongent ensuite dans la vraie vie : elle ne joue plus le rôle de la fille parfaite et enjoué, elle ne s’asphyxie plus en respirant, elle ressent une plus grande légèreté, une soudaine envie de découvrir le monde autour d’elle et même une capacité de prendre du bon temps avec sa mère (avec qui les rapports restaient un peu conflictuels).

Sur Elle.fr, donc l’article « Je me suis sortie de l’enfer de la boulimie« .

Fin de l’article

Jean-Pierre B.

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