Thérapies individuelles

Même si le groupe est préférable, si vous n’avez pas la possibilité de trouver un groupe de thérapie dans votre région, une thérapie individuelle peut « marcher » quelle que soit la formation de votre psychothérapeute, si la psychothérapie individuelle s’adapte à votre profil de personnalité « as if » comme disent les anglo-saxons c’est à dire pas vraiment vous-même pour cacher votre côté hypersensible, dépendant affectif, tantôt dans une dépendance de nourrisson, tantôt dans la fuite ou l’agression.

Pour ne pas perdre un temps précieux, vous devez absolument apprendre avec être vous-même et pour ce faire évitez le sujet de la nourriture ainsi que celui vos ennuis relationnels passés. Ce n’est pas parce que vous souffrez de vos boulimies, parce que vos parents ont divorcé, que vous avez été violé(e) ou qu’à trente ans vous avez encore des difficultés avec vos parents que vous devez en parler. Le but de la thérapie doit rester la recherche de votre identité véritable, authentique et votre capacité à être en relation avec les autres sans chercher à vous faire aimer, sans coller et sans agresser.
L’implication du psychothérapeute comme personne, capable de dire ce qu’il ressent personnellement face à tel ou tel de vos propos est très importante. Votre souffrance vous a conditionné à ne voir que vous dans la relation et à projeter sur l’autre ce que vous attendez de lui ou ce que vous imaginez sur lui. Cette implication du psychothérapeute devra être contenante sans être protectrice.

Ci-dessous et brièvement, les différents types de traitements individuels :
La psychothérapie de soutien avec un psychiatre à l’hôpital ou en ville:

Quand vous allez voir un psychiatre une fois par mois, c’est pour votre ordonnance. Il arrive qu’à certaines périodes de votre vie les personnalités hypersensibles aient besoin de booster certains neuromédiateurs. Des études sont en cours montant que certains antidépresseurs par exemple chez les boulimiques anorexiques peuvent être utilisé non pas comme antidépresseur mais à toute petite dose (un quart jusqu’à un demi) pour atténuer l’irritabilité et les « disques rayés ».
Quand vous allez voir un psychiatre une fois par semaine et cela non pour une évaluation, il s’agit d’une psychothérapie de soutien. En général les séances durent une demi heure et si elles vous aident à tenir bon elles ne vous procureront pas les changements en profondeurs nécessaires.

La psychanalyse. Si les boulimiques anorexiques échouent avec la thérapie cognitivo comportementale elles s’orientent vers la psychanalyse qui a, en France, une réputation aujourd’hui controversée mais qui restera néanmoins toujours, grâce à la formation des psychanalyste sur le phénomène du transfert et du contre transfert une approche très pointue pour travailler au plus profond de l’intimité des gens. Mais les psychanalystes le reconnaissent eux-mêmes, avec la boulimie-anorexie (surtout celles qui sont « état limite ») la psychanalyse doit se réinventer. En réalité, il s’avère que l’approche cogntivo-comportementale et l’approche psychanalytique se complètent pour les personnes hypersensibles que vous êtes et qui ont du mal à repérer quand elles ont des émotions ce qui vient du fond d’elles-mêmes ou ce qui vient de l’extérieur. Lire la suite…
La psychothérapie comportementale. Les thérapies comportementales se centrent trop sur le symptôme alimentaire et sur l’objectif de faire aimer leur corps aux boulimiques anorexiques. Pourtant si elles ne guérissent pas la tête, elles guérissent le corps et dans les cas immédiats de vie ou de mort, elles sont incontournables. Lire la suite…
La psychothérapie cognitivo comportementale. Elle évolue tout le temps et s’adapte aux recherches neurophysiologiques. Quand elle ne se mêle pas de vos comportements alimentaires, quand elle ne vous demande pas ce que vous avez ressenti avant et après une crise, elle reste une thérapie extrêmement intéressante. Nos pensées conscientes et inconscientes sont interconnectées avec nos émotions et notre fonctionnement physiologique. Travailler sur ces pensées tout en travaillant sur les mécanismes émotionnels permet incontestablement d’opérer sur soi des changement conséquents à condition de laisser de côté la boulimie, le corps et tous les symptômes qui tournent en rond dans la tête d’une boulimique anorexique. Lire la suite…
Les psychothérapies à vocation de développement personnel dites « humanistes ». Elles comprennent l’hypnose ericksonnienne, la sophrologie, la médidation, le Yoga, l’analyse transactionnelle, la gestalt-thérapie, les thérapies avec l’art comme support, les psychothérapies avec le corporel comme support. Lire la suite…
La psychothérapie intensive. Plusieurs thérapeutes ont appelé leur approche « intensive » quand le temps de séance est plus grand qu’une heure ou quand le patient vient (souvent de loin) cinq jours de suite pendant une heure. Catherine Hervais (et là je crois que tu as une page de faite non ?)a mis au point une approche intensive pour les personnalité hypersensible des personnes boulimiques et exerce généralement en groupes de thérapie soit deux jours de suite, soit deux soirées de suite. Pour ceux qui habitent loin de Paris, en France ou à l’étranger, elle peut durer toute une semaine. Elle se pratique également en individuel parfois, pour ceux qui n’ont pas la disponibilité de faire du groupe. Les personnes qui ont une addiction alimentaire s’entraînent à repérer leurs émtotions et mettre des mots pour s’exprimer autrement que dans l’agir, le passage à l’acte. Lire la suite…
Sans oublier:
Les approches nutridionnelles. On ne peut pas apprendre à une boulimique à manger raisonnablement, ou à éviter la boulimie en la remplaçant par un autre comportement, parce que la boulimie a une fonction importante: elle sert de refuge. Malgré ses côtés parfois dévastateurs, elle a un côté réparateur dont la personne a absolument besoin pour vivre : elle apaise, elle permet de se vider la tête, de lâcher prise. Les thérapies qui s’appuient sur le contrôle alimentaire permettent de faire une pause santé, mais pas de combattre la boulimie anorexie. Lire la suite…
Les régimes Les personnes qui ne se font pas vomir sont toujours au régime. Elles réussissent souvent à ne pas devenir obèses en alternant des périodes de crises de boulimie ou de grignotage constant avec des régimes très stricts. Elles n’ont pas toujours conscience d’être boulimique et consultent régulièrement des nutritionnistes avec l’objectif, à chaque fois, d’essayer un nouveau régime. Lire la suite…
Jean-Pierre Bernadaux, webmestre.

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