Image négative de soi
Bientôt Noël et comme cadeau, je vous présente, dans la rubrique des vidéos des personnes qui s’en sont sorties, le témoignage pétillant de la belle Dominique sur la sexualité.
Bientôt Noël et comme cadeau, je vous présente, dans la rubrique des vidéos des personnes qui s’en sont sorties, le témoignage pétillant de la belle Dominique sur la sexualité.
Dominique, 50 ans, nous explique qu’avant sa thérapie, quand elle faisait l’amour, elle était trop « dans sa tête », alors que maintenant, après trois bonnes années de thérapie, elle est enfin « dans son corps », ce qui lui donne accès à tout un tas de sensations qu’elle n’avait pas jusqu’ici.
J’ai trouvé son témoignage délicieux et je lui ai proposé de le mettre sur le site. Elle m’a dit oui sans hésitation.{xtypo_quote_right}Quand on a une personnalité équilibrée, on ne se trouve plus moche, même lorsqu’on a des kilos en trop ! {/xtypo_quote_right}Pour illustrer cette idée, je vais vous parler de Régine (que vous pouvez voir « en live » dans le témoignage vidéo du mois).
Elle faisait le clown pour cacher sa tristesse
Vingt-huit ans, graphiste, Régine, au début de sa thérapie, était très complexée par ses « grosses formes ». En dehors des moments où elle faisait le clown pour donner le change à ses collègues et amis, elle était triste et se sentait très mal dans sa peau au point de s’habiller utile (en marron et en noir, jupes longues et chemises larges par dessus). Courageusement, elle s’est lancée dans une thérapie de groupe, mais elle y prenait peu la parole et faisait tout pour se rendre transparente. Elle se sentait très seule dans la vie, mais elle n’osait pas se risquer à rencontrer des hommes tant elle avait honte de son corps. Elle se disait qu’elle le ferait plus tard, après sa thérapie, quand elle ne serait plus boulimique et surtout quand elle aurait maigri de vingt-cinq kilos.Mais petit à petit, au fil des groupes, la thérapie commence à faire effet et sa personnalité s’épanouit. Un jour, elle sort enfin du silence et se met à parler librement, d’une manière enjouée. Ce n’était pas de l’ excitation pour faire bonne figure parmi les autres, c’était une franche envie de ne plus avoir à se cacher et de se mettre à exister enfin.
Elle ne voulais pas attendre de maigrir pour être heureuse
Tant pis si elle avait encore vingt-cinq kilos de trop, elle avait pour objectif d’enfin devenir quelqu’un. Elle se met aux décolletés et aux vêtements sexy qu’elle trouve dans les rayons » grande taille » des magasins. Elle avait compris que tout le monde n’avait pas les mêmes idées et les mêmes goûts et elle concevait que, même si elle ne s’aimait pas avec ses kilos en trop, d’autres pouvaient l’aimer et la trouver séduisante. Les mois passant, son appétit de vivre se réveille tout à fait. Elle ne se plaisait toujours pas avec tous ses kilos, mais elle ne voulait pas attendre de maigrir pour être heureuse. Elle veut avoir du plaisir, tant dans sa vie affective que dans sa vie sexuelle et décide de faire des rencontres via internet. (A la suite de quoi elle découvrira enfin le plaisir sexuel. Tant pis pour ses vingt-cinq kilos de trop, elle aime faire l’amour maintenant !)
De temps en temps, elle vient raconter ses aventures sur le forum de son groupe de thérapie et, tout récemment, elle est venue déposer une anecdote que je vous livre ici, avec sa permission. Elle l’a titrée : » anecdote coquine « . Quand on est boulimique, on comprend en lisant ce témoignage tout le travail personnel qu’il révèle en amont.
« Anecdote coquine. Salut à tous, une petite histoire pour les amatrices d’anecdotes coquines. Il y a quelques jours, un homme m’a contacté sur internet en me proposant d’échanger nos photos et plus si affinités et en me promettant que je ne serais pas déçue. Suite à ma réponse positive il m’a envoyé deux photos de lui. Une, torse nu et une de dos nu , j’ai donc eu la joie de voir son joli postérieur et franchement ça valait le détour! Je lui ai donc répondu qu’en effet il n’était pas mal !
Finalement, sur des photos coquines, elle se trouva belle.
Personnellement je n’avais que des photos softs de moi à lui envoyer, et lui en voulait des plutôt suggestives disait-il! Je l’ai prévenu que j’étais pulpeuse et bien en formes et il m’a dit qu’il adorait ça! C’est pourquoi hier soir grâce à un appareil à déclencheur automatique je me suis amusée à me prendre en photo: en porte-jarretelles, torse nu, en string, j’en passe et des meilleurs … Eh bien, j’ai adoré jouer au mannequin et me mitrailler sous toutes les coutures. C’était marrant. Et avec mes rondeurs je me suis trouvée plutôt pas mal.
Ce matin j’ai emmené ma pellicule chez le photographe et je me réjouis de voir le résultat. Je suppose que le photographe va en profiter pour se rincer l’œil. Eh bien, ça non plus ça ne me gène nullement! Il y a quelques années je n’aurais jamais osé faire ce genre de chose. Et le meilleur reste à venir car je dois les transmettre à cet homme sur internet. Comme quoi j’ai vraiment changé!!!! Et la vie est tellement amusante ces temps-ci! J’espère que mon histoire fera réfléchir certaines d’entre vous! Bizzzzzz Régine Même si l’objectif d’une thérapie concerne des aspects nettement plus larges que la simple sexualité, il y a dans l’anecdote de Régine une légèreté enviable de la façon dont elle vit maintenant son corps.
Et il y a en effet, Régine, matière à réflexion dans la mesure où ton histoire confirme un fait : on cesse d’être mal dans sa peau quand on devient une personne équilibrée, même si on a vingt-cinq kilos de trop et même si on se trouve trop gros.
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