Mon psychothérapeute est-il compétent

Mon psychothérapeute est-il compétent

E’st une question que vous êtes en droit de vous poser : qui a les compétences pour vous aider à vous en sortir réellement ?

E’st une question que vous êtes en droit de vous poser : qui a les compétences pour vous aider à vous en sortir réellement ?
– dans la mesure où la profession n’est pas encore réglementée et qu’il suffit de mettre « psychothérapeute » sur sa porte pour être psychothérapeute ?.

– et dans la mesure aussi, où, il ne suffit pas d’être psychologue ou psychiatre pour être compétent en psychothérapie: il faut avoir fait après la psychiatrie, ou, après le diplôme de psychologie, une FORMATION DE PSYCHOTHÉRAPIE qui inclut une psychothérapie personnelle de plusieurs années ainsi que de la supervision. (cf. article : un psychiatre humaniste sur la sellette par Charles Gellman)

{xtypo_quote_right}Il ne suffit pas d’être psychologue ou psychiatre pour pratiquer avec efficacité la psychothérapie. Il faut avoir fait une formation supplémentaire (nouvelles thérapies ou psychanalyse) et avoir suivi soi-même une psychothérapie ou une psychanalyse{/xtypo_quote_right}Le choix d’une thérapeute est une question difficile, dans la mesure où la boulimie n’est pas le symptôme d’une personne simplement  » névrosée « , mais le symptôme d’une personnalité, le plus souvent « borderline », ou, en tout cas, avec une problématique qui prend racine dans les couches les plus profondes et les plus archaïques de la personnalité (cf. personnalité borderline) ). Il faut être exigent parce que la souffrance est quasi-insupportable et qu’on n’a pas de temps à perdre. Il faut avoir l’assurance d’être bien accompagné.

Par exemple vous n’insultez pas un psychothérapeute si vous vous renseignez auprès de lui sur sa formation. S’il vous répond qu’il est psychologue clinicien ou psychiatre, (ce sera inscrit sur son papier en-tête), vous pouvez lui demander s’il a suivi une formation de psychothérapie en plus de ses études universitaires, et laquelle. Car il ne suffit pas d’être psychologue ou psychiatre pour pratiquer avec efficacité la psychothérapie. Il faut avoir fait une formation supplémentaire (nouvelles thérapies ou psychanalyse) et avoir suivi soi-même une psychothérapie ou une psychanalyse.

La Fédération française de Psychothérapie et de Psychanalyse ou FF2P

Vous pouvez aussi vous adresser à la Fédération française de Psychothérapie et de Psychanalyse qui rassemble une soixantaine d’organismes : syndicats, associations, écoles et instituts de formation de psychothérapeutes, de tous courants (psychanalyse, cognitivisme, thérapies familiales, thérapies humanistes existentielles et psychocorporelles, etc.), représente environ 3 000 psychothérapeutes et milite pour le respect d’un code de déontologie spécifique et la reconnaissance officielle de la psychothérapie comme profession autonome, impliquant une formation longue de haut niveau, reconnue à l’échelle européenne.
La FF2P est le seul organisme représentant la France à l’EAP (European Association for Psychotherapy) qui délivre un certificat européen et publie un registre international de psychothérapeutes agréés en France. Au cas où votre psychothérapeute ne figure pas dans leur annuaire, ils vous donneront en tout cas des information sur sa formation.

Il se peut que votre psychothérapeute ou psychanalyste ne soit ni psychologue ni psychiatre mais soit connu de la FfdP. Auquel cas vous pourrez lui faire confiance. Il n’a pas de diplômes universitaires mais il a suivi une psychothérapie et une formation qui lui donnent les compétences pour vous accompagner avec efficacité. Bien sûr, si vous avez un addiction, il vous faudra trouver un médecin ou un psychiatre pour les aspects médicaux de votre problème.

… mais il ne suffit pas d’avoir un psy compétent, vous êtes vous-même un co-thérapeute !

Enfin, à l’issue de toutes vos recherches, même quand vous aurez trouvé le « psychothérapeute » conforme à toutes ces exigences, celui qui a toutes les compétences pour vous aider à vous en sortir, n’oubliez pas que le succès de votre thérapie dépend aussi de vous. Il vous faudra oser l’authenticité totale, résister à l’envie de fuir ou de vous taire. Je connais des personnes qui n’ont pas osé dire certaines choses à leur psy , ne serait-ce tout simplement qu’elles ne sont par d’accord ou qu’elles ne se sentent pas en confiance. Il ne faut pas hésiter à entrer dans la confrontation avec votre psy dès que vous vous sentez mal à l’aise. La confrontation ne signifie pas nécessairement la violence ou l’agressivité. (cf. Les thérapies qui marchent.)

En espérant que cette réflexion vous aidera à trouver un psy qui vous convienne, bonne route. Le succès est au bout du chemin et vous l’aurez bien mérité !

Catherine Hervais

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