Les boulimiques non vomisseuses ont besoin de garder le ventre plein
Même si les hyperphagiques boulimiques s’en sortent elles aussi par un travail psychothérapique ciblé sur le problème d’identité et l’acquisition de l’estime de soi, nous tenons à leur donner la parole parce que leur souffrance mentale a besoin d’être prise au sérieux.
Chez une personne sujette à une boulimie non vomitive la crise de boulimie provoque des douleurs intenses et multiples qui durent pendant des heures |
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Certaines personnes sont des boulimiques non vomisseuses parce qu’elles sont dans l’incapacité de se faire vomir. |
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Pour cette jeune femme, sa période non vomisseuse était la plus difficile à vivre. Vomir non plus n’est pas facile, mais pour elle, ne pas vomir c’est ne jamais pouvoir relâcher la pression. |
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La plupart de celles qui ne se font pas vomir grossissent. On les soupçonne de ne pas être des « battantes » à cause de leur poids et elles souffrent doublement. |
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Les boulimiques non vomisseuses partagent l’obsession de la nourriture avec celles qui se font vomir, mais la douleur physique en plus |
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Personne n’imagine le calvaire que doit s’imposer une personne boulimique non Vomisseuse pour rester mince… des phases d’anorexie sévère… des heures d’activité sportive. |
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À mesure que la thérapie progresse, la personne découvre et construit sa véritable identité tout en s’exerçant à prendre enfin sa place parmi les autres (d’où l’intérêt d’une psychothérapie de groupe orientée sur le problème d’identité). Elle peut alors se protéger de ce qui ne lui convient pas, et cela bien sûr sans violence et sans s’imposer. La solitude profonde est rompue. Peu à peu les boulimies s’espacent pour finir par disparaître… |