Ma fille ne veut plus se soigner

Ma fille ne veut plus se soigner. Une femme contacte une psychologue pour lui parler de sa fille de 28 ans. « Elle ne veut plus se soigner », déplore la mère. Elle a déjà tenté de nombreuses approches sans succès, dont plusieurs psychothérapies et une hospitalisation. Le psychiatre qu’elle consulte envisage une nouvelle hospitalisation, mais sa fille s’y oppose.

La mère appelle car elle réalise que la médecine comportementale n’est pas la solution aux troubles alimentaires de sa fille. Après avoir lu « Boulimie Anorexie, guide de survie pour vous et vos proches », elle pense que les troubles de la personnalité de sa fille sont liés à sa boulimie.

« Pourquoi le psychiatre souhaite-t-il la réhospitaliser ? » interroge la psychologue. « Se fait-elle vomir ? Est-elle très maigre ? A-t-elle une carence en potassium ? »

« Non », répond la mère.

« Craint-il une tentative de suicide ? »

« Je ne sais pas », avoue la mère. « Mais ma fille refuse. Elle a perdu espoir… »

La psychologue admet que l’hospitalisation ne guérira pas sa boulimie car elle ne traite pas le problème d’identité sous-jacent. Les psychiatres reconnaissent aujourd’hui le lien entre les troubles de la personnalité et l’addiction alimentaire, mais ils n’ont pas développé de psychothérapie adaptée.

La mère s’interroge sur la nature d’une telle thérapie. La psychologue explique qu’elle pourrait être menée par un psychanalyste, idéalement en groupe. Cette thérapie serait axée sur la confrontation, permettant au patient de se confronter à une réalité relationnelle objective.

Une personne qui se réfugie dans l’addiction se sent souvent perdue dans un monde perçu comme hostile ou dangereux. Il est essentiel de structurer sa personnalité et de développer l’estime de soi.

L’estime de soi est un pilier fondamental de la santé mentale et émotionnelle. Elle joue un rôle crucial dans la manière dont nous percevons notre valeur personnelle et notre capacité à affronter les défis de la vie. Pour ceux qui luttent contre une addiction d’origine psychologique, renforcer l’estime de soi peut être la clé de la guérison. Une faible estime de soi peut souvent être à l’origine de comportements addictifs, car l’individu cherche à combler un vide intérieur ou à échapper à des sentiments d’insuffisance à travers des substances ou des comportements nocifs. En revanche, une estime de soi solide permet de reconnaître sa propre valeur, de croire en sa capacité à surmonter les obstacles et de trouver des moyens sains de gérer le stress et les émotions négatives. L’acquisition de l’estime de soi nécessite souvent un travail introspectif, une prise de conscience de ses forces et faiblesses, et l’apprentissage de techniques pour se valoriser. En renforçant l’estime de soi, on peut briser le cycle de l’addiction, car on n’a plus besoin de se tourner vers des comportements destructeurs pour se sentir complet ou digne. En somme, l’estime de soi est un rempart puissant contre les addictions d’origine psychologique.

La mère comprend l’approche de la psychologue. Elle sait que sa fille a été déçue par les thérapies précédentes. La psychologue suggère alors de lui montrer le site boulimie.fr pour l’aider à comprendre la cause profonde de sa boulimie.

La mère remercie la psychologue pour ses conseils. Celle-ci conclut sur une note positive, assurant que la fille, malgré ses difficultés, peut trouver un équilibre en écoutant à la fois ses propres besoins et ceux des autres.


Conclusion : La boulimie, comme de nombreuses autres addictions, est souvent le reflet de troubles plus profonds. Il est essentiel de comprendre la cause sous-jacente pour proposer un traitement adapté. La mère, malgré son désarroi, cherche à aider sa fille du mieux qu’elle peut. La psychologue lui offre une perspective nouvelle, basée sur la compréhension et l’acceptation de soi. Chaque individu est unique, et la clé de la guérison réside souvent dans une approche personnalisée, centrée sur l’individu et ses besoins spécifiques.

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