En cas d’urgence

En cas d’urgence

Votre médecin de famille est bien sûr le mieux placé pour vous indiquer un établissement hospitalier vers lequels vous pouvez vous diriger si votre proche est en danger.

Votre médecin de famille est bien sûr le mieux placé pour vous indiquer un établissement hospitalier vers lequels vous pouvez vous diriger si votre proche est en danger. C’est lui qui servira d’interlocuteur avec les différents spécialistes s’il y a lieu et qui vous expliquera ce qu’il en est.

S’il est en vacances, et si vous n’en êtes pas au point d’appeler les pompiers, vous pouvez trouver dans google les Centre Hospitaliers et cliniques dans lesquelles il y a un service spécialisé dans les problèmes de santé des personnes boulimiques anorexiques.

Certains centres proposent en plus des soins médicaux, une grande variété d’activités telles que des activités sportives et de la psychomotricité (balnéothérapie, gymnastique douce, relaxation, tennis, musculation…), des ateliers d’ergothérapie, d’art-thérapie, des soins esthétiques…

Une parenthèse santé est parfois nécessaire quand on est vomitive ou restrictive (trop faible) ou quand on devient obèse…

Mais attention, de mon point de vue, votre proche ne trouvera dans ces centres qu’une parenthèse lui permettant de souffler un temps et non un travail exhaustif sur ses troubles de la personnalité. Certes, un suivi psychologique est généralement fourni, mais il reste en surface. Une thérapie ne peut être réellement efficace sur du long terme que si elle s’applique à travailler spécifiquement sur les failles de sa personnalité qui sont celles que nous vous avons présentées dans la première partie de cet ouvrage et qui sont résumées dans le test « Votre proche est-elle boulimique-anorexique ?».

…mais pas suffisante

En revanche, un séjour dans l’un de ces centres lui permettra de recharger ses batteries, de décompresser, d’être soignée sur une durée de six mois. Mais cela ne lui permettra pas de se débarrasser de son obsession de la nourriture dans la mesure où un travail intensif sur ses troubles de la personnalité n’aura pas été fait. À sa sortie, l’essentiel de sa psychothérapie restera à faire avec un psychothérapeute qui se centrera essentiellement sur les dysfonctionnements de sa personnalité.

Si votre proche n’a pas de crises de boulimie, si elle vous paraît plus anorexique que boulimique, ou si elle est boulimique anorexique et se fait vomir au pont d’atteindre un sous-poids qui la met en danger, nous vous recommendons le site d’enfine où vous pourrez trouver des coordonnées qui vous seront très précieuses en cas d’urgence (notamment une liste d’hôpitaux et de centres qui accueillent régulièrement, parmi d’autres pathologies, les personnes ayant un trouble du comportement alimentaire).

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