Thérapies comportementales

Les traitements comportementaux

Les thérapies comportementalesL’approche nutritionnelle est souvent couplée, dans les hôpitaux, avec une thérapie d’inspiration comportementale centrée sur les comportements nutritionnels et l’image du corps. 

Elle s’accompagne souvent d’une prise en charge diététique

Il peut être nécessaire d’utiliser une approche comportementale ciblée sur la diététique par périodes, en cas de danger vital (trop maigre,  diabétique, obèse)…  Le but visé par cette thérapie est d’obtenir que le sujet apprenne à se réconcilier avec la nourriture, à manger plus sainement et à s’aimer soi-même (avec des ateliers de danse, de relooking…){xtypo_quote_right}Malgré toute sa bonne volonté, la personne boulimique ne peut pas adhérer longtemps aux prescriptions comportementales concernant l’alimentation, ni aux ateliers sensés les aider à avoir une meilleure image de soi. {/xtypo_quote_right}Si les pensées fausses concernant la nourriture et le corps résistent à toute les efforts thérapeutiques pour les déloger, c’est parce qu’elles ont une utilité inconsciente. Pour les atteindre il faut en passer d’abord par une reconstruction identitaire et travailler sur les nourritures affectives et les images internes de soi. 

Néanmoins, une approche comportementale est parfois nécessaire. 

Dans certains cas, il peut être nécessaire de contrôler la nourriture pour ne pas mourir. Je pense aux boulimiques très maigres qui vomissent tout ce qu’elles mangent du matin au soir et ne savent plus se réalimenter. Quand elles essaient, ça ne passe plus ; elles ont le reflex du vomissement. Pour ces personnes-là, pour les aider à se réalimenter, une approche comportementale peut être ponctuellement nécessaire.

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Jean-Pierre Bernadaux, webmestre.

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