Définitions de la boulimie et anorexie par la psychiatrie

Définition de la boulimie par la psychiatrie

Selon la définition de la psychiatrie traditionnelle (le psychiatre est un médecin spécialiste) qui se base beaucoup sur le comportement pour établir un diagnostic, la boulimie c’est manger beaucoup, très vite, d’énormes quantités de nourriture, au minimum trois fois par semaine et la distinction franche entre boulimie et anorexie n’est pas toujours très nette.

Selon la définition de la psychiatrie traditionnelle (le psychiatre est un médecin spécialiste) qui se base beaucoup sur le comportement pour établir un diagnostic, la boulimie c’est manger beaucoup, très vite, d’énormes quantités de nourriture, au minimum trois fois par semaine et la distinction franche entre boulimie et anorexie n’est pas toujours très nette. Par exemple, il suffit d’avoir été anorexique à l’adolescence pour être diagnostiquée «anorexique» même quand on ne se fait pas vomir, même si crises de boulimie surviennent plus tard, qu’il n’y a pas de comportement compensatoire (vomissements, jeûnes, laxatifs…) et qu’on a pris du poids (DSMIV)

La boulimie est définie par la psychiatrie sur un plan très comportemental : crises irrépressibles pendant lesquelles le malade ingère des quantités massives d’aliments. Ces crises se produisent de façon répétitive et durable, parfois plusieurs fois par jour.

C’est une conduite addictive. Elle est le symptôme d’une détresse psychique et peut provoquer une dépression sérieuse. Les crises entraînent très souvent des sentiments de honte, de dégoût, de colère chez les malades. Ce qui manque à la définition psychiatrique selon nous c’est que la honte et le manque de confiance en soi (sur le plan affectif, pas intellectuel) sont antérieurs à la boulimie.

Afin de compenser l’excès de calories ingérées, la personne boulimique a recours à un ou plusieurs stratagèmes: vomissements, utilisation de laxatifs, exercices physiques excessifs, imposition de restrictions alimentaires. Il n’est pas rare que les personnes souffrant de cette maladie conservent un poids normal, d’où la difficulté de poser un diagnostic.

L’anorexie L’anorexie mentale correspond à une impossibilité de se nourrir suffisamment ( pour pouvoir maintenir son poids à un niveau normal). L’aliment est vu comme une salissure de l’intérieur du corps et la prise de repas normaux devient impossible, la pensée est constamment tournée vers la nourriture. Malgré le peu de nourriture, la personne anorexique reste longtemps extraordinairement active et dynamique, ce qui explique qu’elle puisse maigrir sans que son entourage ne s’inquiète. Ce qui peut aussi alerter, c’est l’arrêt des règles, le déni, l’agressivité et une apparence d’affirmation de soi.

La boulimie vomitive ou non vomitive. La boulimie est définie par la psychiatrie sur un plan très comportemental : crises irrépressibles pendant lesquelles le malade ingère des quantités massives d’aliments. Ces crises se produisent de façon répétitive et durable, parfois plusieurs fois par jour.

C’est une conduite addictive. Elle est le symptôme d’une détresse psychique et peut provoquer une dépression sérieuse. Les crises entraînent très souvent des sentiments de honte, de dégoût, de colère chez les malades. Ce qui manque à la définition psychiatrique selon nous c’est que la honte et le manque de confiance en soi (sur le plan affectif, pas intellectuel) sont antérieurs à la boulimie.

Afin de compenser l’excès de calories ingérées, la personne boulimique a recours à un ou plusieurs stratagèmes: vomissements, utilisation de laxatifs, exercices physiques excessifs, imposition de restrictions alimentaires. Il n’est pas rare que les personnes souffrant de cette maladie conservent un poids normal, d’où la difficulté de poser un diagnostic.

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